lundi 5 octobre 2009

Le maloya : Patrimoine immatériel de l’humanité

1er octobre 2009 le maloya est reconnu patrimoine immatériel de l'humanité par l'Unesco.
France – Le Maloya – Le Maloya est à la fois une forme de musique, un chant et une danse propres à l’île de la Réunion. Métissé dès l’origine, le Maloya a été créé par les esclaves d’origine malgache et africaine dans les plantations sucrières, avant de s’étendre à toute la population de l’île.#

C’est aussi la reconnaissance d’une identité, de la nôtre, de l'identité kréol Larényon. Si seulement cela peut permettre aux petits réunionnais de savoir que Cimendef n’ai pas une marque de ciment mais un de nos grands hommes et de comprendre que même si l’arme assimilationniste française a provoquée des dégâts et des plaies importantes, des hommes ont luttés pour rester digne et porter au-delà de leur vie un patrimoine reconnu aujourd’hui.
La culture ne s’use que si l’on ne s’en sert pas
La culture grandit si les hommes s’en servent
La vigilance doit être toujours s’accompagner de lutte.
A quoi bon avoir des yeux si l’on utilise pas ses autres sens.
Pour des luttes encore,
pour des résistances encore,
pour grandir encore
Eh ce n’est qu’un début...
On ne perd pas toujours
Le rêve est toujours de mise...

lundi 21 septembre 2009

La main de Robèr par Camillo Capolongo

La main de Robèr par Camillo Capolongo

La main de Rober ?

La main de Rober est main laborieuse.

Cette image est proportionnée à l'effort, à la hardiesse incorrigible qui nous est montrée. La verve. La fatigue. La superficie amassée. Le travail est aéré, toute la force est à l'extérieur. Prise à partie. Elle s'élance dans les yeux du contemplateur.

La main de Rober ?

Elle est là, en alerte, prompte à l'action.

Car c'est entre la main et la superficie que se déroule l'alarme. Elle excite le désir de cogner sur le parti pris des trajectoires ; l'impolitesse de faire fort, comme nous le disions, de faire avec « tact », dans un tourbillon, les poings bien fermés, sans se dérober, en première ligne, le bout des doigts enflammés par le frottement de la friction : une guerre entre la main et la naissante rugosité qui s'ensuit.

Et l'art ?


je prétends que l'art est une phénoménologie des « gestes » et que la main de Rober le prouve. Jamais comme ici le réel et les mots n'ont été aussi connivents, participant ensemble à foudroyer la vérité, la radiographie.

La toile est emblématique et hors de toute contrainte.

La matière parle d'elle même.

Elle nous dispense de toute obligation d'exégèse. Cette scorie antipathique qui charge la matière d'emphases et de prolapsus, qui la détruit à force de métaphores, de tropes et de tropes.

La main trame et la matière se coagule.

Comme un heureux va et vient accompagne sans cesse celui qui retrace la mémoire ; j'y vois l'immémorial bagage du savoir, la tradition...

Comme l'évocation de majestueux anciens, d'immenses silhouettes, de traînées de couleur...

Ne croyez pas à une bizzarerie, mais les incrustations, le magma fondu, le strate poreux, la couverture que Rober étend sur ses toiles déchaîne des réminiscences, des réverbères agiographiques.


La main de Rober a créé une figuration volcanique.

Elle a produit des laves de basalte, éructées...

La terre, la terre...

La terre est sa maîtresse.

La peinture sent la terre, elle sent le moine en froc. L'abordage de terre.

Café « fort », concentré de marque noire.

Venues de quelles profondes crevasses d'obscurs bols... des barbes à papa cultes à force d'éructations, version monochrome, on ne peut s'en sortir : et l'asphalte brun noir cimentifie complètement le strate, souille et fait bloc sur la matière enfumée, craie de Pompéi, moulage assombri.

Entre la main et la superficie travaillée ce n'est qu'une danse de mèches, de fureurs, d'éclats d'ébauches, coups de feu, mêlées, engorgements, reliquaires ; des linceuls s'étendent, suaires recuits...

L'art n'est pas l'art de la translation. L'imposante merveille se consume, l'état de grâce de Rober qui réussit à être lui même sans être chargé de figures de rhétorique.

Rober s'est outillé pour un long temps afin de décharner l'état de peinture, pour libérer de toute intromission la matière vive.

Il a fait irruption et avec sa main, s'est engagé à dire sans déviances.

L'espace de la toile était là et lui, dans un corps à corps, il a fait des incursions. Ce n'était pas autre chose qu'un problème de choc physique, sans auréoles d'enchantements inopportuns : sa main a boxé pour lui, méchant petit boucher.

mercredi 16 septembre 2009

Quelques disques 33 tours peints par André Robèr






Quelques disques avant de m'en aller chez moi
allez je me calme pendant quelques semaines sur la peinture.
André Robèr











































































dimanche 6 septembre 2009

le canigou moi aussi


Ce dimanche 6 septembre 2009 alors que je n'ai jamais osé allé au piton des neiges
le notre
l'unique
le vrai
me voila au canigou
photos à l'appui
snobant les derniers mettre
mais ma foi
Canigou lé la
Ni artrouv

dimanche 23 août 2009

L'atelier d'André Robèr Aout 2009 c'est parti à Ille


L'atelier d'ille ressemble à un atelier en ce 23 Aout 2009
Quelques travaux en cours.





Collage






















Peinture 50x50
















peinture 50x50











Triptyque








Poème objet Akoz 1

mardi 2 juin 2009

Kosa i lé maloya

http://www.kreyolfactory.com

Entrée libre
Réservation : A.BIDJECK@villette.com


Mizik Factory
Grande Halle de la Villette
Métro : Porte de Pantin


Rencontre autour Du Maloya

Dimanche 7 juin 2009 de 15h00 à 17h00

Objectifs

Présenter le Maloya d'hier et d'aujourd’hui, histoire d'une musique, d'un
peuple, entre culture, tradition, paradoxe et perspective

Le Maloya dans l’histoire

De l’esclavage en 1687 à 1946 (de l’île Bourbon à l’île de la Réunion)
1946, départementalisation à 1981
1981 à 2008 affirmation du Maloya

La musique Maloya
Les racines (composantes afro malgache...)
Les instruments (Sati, Piker ; Roulèr, KAyam, Bob…)
Le fonker
Les artistes (Granmoun Lélé, Gramoun Bébé, Firmin Viry, Zyskakan, Danyel
Waro…)

La culture Maloya
Le Maloya support de la langue créole
Le support des revendications
Son influence sur la construction de l’identité réunionnaise
« Le Kabare », la dimension spirituelle

La Pratique du Maloya
L’évolution de la pratique
La transmission
Les différents courants
• Gardiens de la Tradition : Danyel Waro, Salem, Indigo, Ti Fred
• Les modernistes (introduction de nouveaux instruments) : Loy Ehrlich,
René Lacaïlle
• Les contemporains (mélange les musiques internationales) : Davy Sicard,
Baster
• Le Maloya et le Dance Hall : DJ Dan, Zénès Maloya, Malkijah, Kaf Malbar

La diffusion du Maloya
Les festivals : Africolor
La dimension, touristique


Les intervenants :

Animateur: Gora Patel
Artistes : Danyel Waro, Loy Ehrlich
Ethnomusicologue : Guillaume Samson
Danseur : Florence Boyer
Auteur : Andre Rober
Producteur, diffuseur : Philippe Conrath

Exposition luc Rigal

Carton-Internet.gif

Notre compagnon Luc rigal expose

du 8 au 21 Juin 2009

Espace Beaurepaire

28 Rue Beaurepaire 75010 Paris

Ouvert tous les jours de 14 à 20H

mardi 19 mai 2009

Des vénus pour Ille

André Robèr
2 Rue Julien Panchot
F-66130 Ille-sur-Têt
Adresse postale

Des Vénus pour Ille `Projet Mail art

Prosper MÉRIMÉE écrivait en 1837 «La Vénus d’Ille»Mais à ce jour point de trace de Vénus à Ille. Afin de combler ce manque, je vous propose de participer à une opération de mail art.
Des Vénus pour Ille
L’ensemble des projets seront exposés dans mon atelier au
13 carrer Sante Cruz66130 Ille sur Têt
durant l’été 2010.

Mail Art ProjectVenus of Ille forVenus of Ille for
Prosper Mérimée wrote in 1837 "La Vénus d'Ille"But so far point to trace Venus Ille. To fill this gap, I propose to participate in a mail art.Venus of Ille for
All projects will be exhibited in my workshop
13 Carrer Sant Cruz66130 Ille sur Tet
during the summer of 2010.

Unes Venus per a Illa Mail Art
Prosper Mérimée escrivia, l'any 1837, "La vénus D'Ille"
Es pot trobar el text integral aqui:
http://desvenuspourille.blogspot.com/
Perô, encara avui, cap rastre de la Venus a Illa.
Per tal d'omplir aquesta Ilacuna, us proposo de contribuir a un enviament de "Mail art"
"Des venus per Ille" / Unes Venus per a Illa
El conjunt dels projectes seran exposats durant l'estiu 2010 en el meu
taller, 13 carrer Santa Creu , 66130 Illa de Têt, França


Afrodites ya ti Ille
Prosper MÉRIMÉE egrapse tin Afrodite tis Ille
Alla ékini tine iméra kanena ikhnos tis den fanike.Ya na kalypsi to kéno Proteino na sy me taskhete sto mail art
I Afrodites ya tin Ille
Ta erga tha ektethoun
13 carrer Sante Cruz66130 Ille sur Têt
to ka lo kai airi 2010

Prosper Mérimé la ékri an 1837 «La vénus d’Ille» mé dopi lo tan la na poin moyin trouv in vénis dan Ille Alorss pou shanz tous mi prpoz a zot in lopérasion lar par lapos. Tout sat zot i sa anvoyé na mont sa lété 2010 Dan Mon Latélié
13 Carrer Santa Cruz 66130 Ille-sur-Têt

Suivit des arivées sur INFOS SUR

http://desvenuspourille.blogspot.com/

samedi 9 mai 2009

André Robèr lit à Kréyol Factory

Larényon, île de kréoliZAsion, île de la rencontre entre six mondes : Afrique, Chine, Europe , Gujerat, Tamil Nadu, Madagascar. C’est le thème de la rencontre proposée par la Région Réunion le 16 mai à Paris. Au programme à partir de 15H :

- ouverture, percussions, oulèr, film Six mondes, Larényon.

- présentation du projet MCUR par Françoise Vergès, Carpanin Marimoutou et Éric Alendroit avec la maquette et les plans du bâtiment.

- débat, pause, performances : Christine Salem, Thierry Gauliris, André Robèr, et un kabar avec de jeunes poètes.

- discours de Paul Vergès, président de la Région Réunion.

Réservation obligatoire au sec.mcur@cr-reunion.fr ou au 02 62 92 47 47

vendredi 27 mars 2009

Exposition fonnkèr pou lo zié André Robèr




Exposition

L'ARCC présente

Fonnkèr pou lo zié

créations André Rober

Avant d'exposer une pièce composée de

fonnkèr pou lo zié à "Kréyol Factory"

du 7 avril au 5 juillet 2009

à la grande halle de la Villette à Paris

L'ARCC présente

André Robèr

du 3 au 15 avril 2009

162 bis rue Pelleport 75020 Paris

Du lundi au vendredi de 14h à 17h

Métro télégraphe - Tél : 09 53 28 00 65

Courriel : arcc2@wanadoo.fr - Site internet : http://www.arcc.asso.fr

Entrée libre

Poèsie visuelle autour du et en créole de La Réunion.

Inauguration le vendredi 3 avril 2009 à 19h

Lectures de poésies de

Rosemay Nivard

Stéphane Hoarau

André Robèr

Avan li mont in gatriraz fonnkèr pou lo zié dann lo gran montraz

La vilèt dann Pari

Kréyol Factory

7 avril ziska 5 zilié 2009

André Robèr lé invité LARCC

162 bis rue Pelleport 75020 Paris

Métro Télégraphe

lundi 16 mars 2009

Sobatkoz Autour de Zistoir Kristian Le 20 Mars 2009 à l'ARCC



A l'occasion de la réédition de
Zistoir Kristian, premier roman écrit en créole réunionnais

L'ARCC vous convie à une rencontre-débat avec :
Serge Ah-Kon, l’une des « traducteurs » de la version de 1977.

La rencontre sera animée par André Robèr et Stéphane Hoarau, respectivement éditeur et préfacier de la réédition de 2009.

*

Vendredi 20 mars 2009 à 19 h
Association Réunionnaise Communication et Culture
162 bis rue Pelleport 75020 Paris
Métro Télégraphe - Ligne 11 / Bus ligne 60 - arrêt Borrego
La rencontre sera suivie d'un cocktail

Entrée libre
Merci de réserver en nous adressant un e-mail : arcc2@wanadoo.fr

*

Réédition de Zistoir Kristian, premier roman en créole réunionnais
- Édition bilingue en créole réunionnais et en français -


Français : En 1977, les éditions Maspéro éditaient un texte peu commun : le premier roman écrit en créole réunionnais avec une traduction en français et une préface très engagée. A l’origine de ce projet, un petit groupe de militants étudiants et d’ouvriers voulait témoigner de l’expatriation des jeunes travailleurs réunionnais en France, et dénoncer la situation coloniale qui persistait dans l’île malgré le changement de statut en DOM intervenu après guerre, en 1946.
Dans quelles conditions sociales et politiques ce projet a-il pris naissance ? Quels étaient les enjeux de l’époque ? Serge Ah-Kon, l’un des membres de ce collectif a témoigné, 30 ans après, à travers l’interview qui accompagne la réédition chez K’A de Zistoir Kristian. Lors de cette rencontre, il apportera son éclairage sur cette époque méconnue du militantisme gauchiste qui revendiquait l’indépendance de La Réunion pour sortir du colonialisme.
En 2009, comment la situation dans l’île a-t-elle évoluée ? Quelle est aujourd’hui la place de la langue créole ? Pourquoi rééditer ce texte vieux de plus de trente ans ? Stéphane Hoarau qui a écrit la préface de 2009, et André Rober qui a réédité le texte, apporteront leurs points de vue respectifs.

Kréol : Lané 1977, lo zédision Maspéro la edit in teks té sort lordinér : lo promié roman ékri an kréol rénioné ek in tradiksion an fransé é inn préfas té vréman angazé. Band boug la met an plas lo projé, té in ti group militan zétidian ek zouvrié. Zot i voulé dir koman band zéne travayér rénioné té anvoyé dann péi la Frans. Zot i voulé osi dénons lo sitiasion kolonial té ankor vivan la Rénion, mém si apré la guér, la Rénion lé doveni in DOM an 1946.
Koman lété la sitiasion sosial é politik kan zot projé la énét ? Kosa lété bann zanje dan se tan la ? Serge Ah-Kon, in boug la partisip dan lo kolektif Zistoir Kristian la rakonté, 30 zané apré, dan linterviou i trouv dan la réédision Zistoir Kristian. Dan lo sobatkoz, li va aport son lékléraz si lé zané lé pa tro koni ou na dé-troi militan gochiste té revandik lindépandans pou LaRénion é fini anfin ek la périod kolonial.
Koman ilé la sitiasion nout péi zordi an 2009 ? Kel plas la lang kréol i okip ? Akoz i falé réédit in vié zafér nana pli de 30 zané ? Stéphane Hoarau le boug la ékri la préfas 2009 ek André Rober le boug la réédit lo teks va done zot lopinion dan lo sobatkoz.






Blog andré Robèr : http://andrerober.blogspot.com/
Site de André Robèr http://a-rober.com
site des éditions k'a : http://www.editionska.com
Blog editions k'a : http://editionska.blogspot.com

jeudi 26 février 2009

André Robèr Expose à Kréyol Factory


André Robèr Expose à Kréyol Factory

Une exposition d'art contemporain sur la diversité des mondes créoles dans un espace scénographié de 2800m² au coeur de la Grande Halle.

Du 7 avril au 5 juillet 2009
Guadeloupe, Guyane, Haïti, Jamaïque, Martinique, Île Maurice, Porto Rico, République Dominicaine, La Réunion, Trinidad
Que signifie être caribéen, caribéen-haïtien, caribéen-jamaïcain, ou encore français de Martinique, de la Réunion ou de Guyane ? Au-delà d’une histoire commune marquée par la traite, l’esclavage et la colonisation, comment penser ces multiples identités ?
Avec : Jean-Yves Adelo, Thierry Alet, Jane Alexander, Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla, Lyle Ashton Harris, Jane Evelyn Atwood, Jack Beng Thi, Mario Benjamin et les artistes de la Gran' Rue: André Eugène, Celeur, Jean Herard, Frantz Jacques dit Guyodo; Jean-François Boclé, Terry Boddie, Ernest Breleur, Alex Burke, Tony Capellan, Patrick Cariou, Renée Cox, Patrice Cujo, David Damoison, Jean-Luc de Laguarigue, Jean-Ulrick Desert, Polibio Diaz, Sokari Douglas Camp, Claudine Doury, Thierry Fontaine, Phyllis Galembo, Yo-Yo Gonthier, Leah Gordon, Daniel Goudrouffe, Stanley Greene, Marina Guttiérrez, Prince Jeanjo, Valérie John, Louis Juste, Mathieu Kleyebe Abonnenc, Audry Liseron-Monfils, Marcos Lora Read, Miguel Luciano, Alex Majoli, Susan Meiselas, Pierrot Men, Nicolas Nabajoth, Wendy Nanan, Pepon Osorio, Bruno Pédurand, Bruno Peinado, André Pierre, Marcel Pinas, Jorge Pineda, Belkis Ramirez, André Robèr, Sentier, Philippe Thomarel, Thierry Tian-Sio-Po, Michel Vanden Eeckhoudt, Patrick Vilaire, Limber Vilorio, Kara Walker, Fred Wilson, Frantz Zéphirin, Wilhiam Zitte.

La mer in fonnkèr pou lo zié D'André Robèr

Et ces rêves que jamais je n'évacue.

février 2009

Un petit poème visuel In ti fonnkèr pou lo zié d'André Robèr


In ti fonnkèr pou lo zié tiré dann in trio.
Un poème visuel tiré d'un triptyque
Fait en février 2009

samedi 7 février 2009

André Robèr Profit ou lé dobout Fonnkèr pou lo zié


I sort i sort, I sort Isort
Avan trouv dé troi fonnkèr pou lo zié dann "Kréoyl Factory" Dopi lo 7 avril 2009
In liv Fonkèr pou lo zié
Profit ou lé dobout
Isbn 2-91079-60-2
25 €

samedi 24 janvier 2009

Alé di partou Zanvié 2009




Bonzour La Sosiété

IN lané i fini in ot i komans K'A I batay ankor
Nou fé sort dé bébét liv la mark nout kiltir
Démavouz la vi de Danyel WarO
La sort an promié Lédision Gran Océan
La na in léktir an fransé Félix Marimoutou
Sa i vann 16 euros

Une année se termine une autre commence K'A est toujours présente sur le ring de l'édition. Nous avons publié deux ouvrages importants pour notre culture Démavouz la vi de Danyel Waro première publication "Editions Grand Océan" Elle est suivit d'une lecture de Félix Marimoutou.
lo dosyinm liv la mark anou akoz li lé lo promié roman an kréol Larénion
nou rosort lo liv konm lété ek in Padport Stéphane Hoarau épisa in kozman Stéphane Hoarau la fé èk Ak Kon lavé fé sort lo liv èk "François Maspéro" lané 1997.

Le deuxième ouvrage nous a marqué puisqu'il a été le premier roman créole de la Réunion.
Nous publions le livre tel qu'il a été publié en 1977 par les éditions Maspéro. Il est accompagné d'une préface de Stéphane Hoarau et d'un entretien avec ah kon qui a géré le projet a l'époque.

ROUGAY LE MO

Ce recueil propose des textes hétérogènes, dans leurs formes, leurs langues, la reconnaissance dont jouissent leurs auteurs. Pourtant, on entendra ici une parole se tisser en échos : celle d’une poétique réunionnaise qui interroge sa pluralité linguistique et culturelle, son histoire tourmentée, son rapport au lieu, à l’île. Le français et le créole y entretiennent une relation résolument moderne qui, plus que jamais, montre que la littérature réunionnaise se construit dans la négociation de ses deux langues.
On trouvera ici des textes poétiques en prose ou en vers, des nouvelles, un scénario, des monologues théâtraux en français, en créole réunionnais, ainsi qu’un texte en créole mauricien.

Boris Gamaleya, Sergio Grondin, Stéphane Hoarau, Vigile Hoareau, Céline Huet, Teddy Iafare-Gangama, Claire Karm, Mikaèl Kourto, Francky Lauret, Jean Lods, Carpanin Marimoutou, Serge Meitinger, Mathieu Minatchy, Lolita Monga, Nikola Raghoonauth, André Robèr, Barbara Robert, Jean-Louis Robert, Françoise Sylvos, Patrice Treuthardt, Séverine Vidot.

Ces ouvrages seront disponibles au salon du livre de Paris et dans quelques temps à la Réunion
Nou Artrouv

Illustrations de couverture : André Robèr

jeudi 8 janvier 2009

Article de Marine Dusigne dans le JIR du 8 janvier à prpos d'"Un ours sous les tropiques" d'André Robèr

Poète livré au débotté
CLICANOO.COM Publié le 8 janvier 2009
Il travaille d’arrache-pied pour publier les piliers de sa culture créole originale sur le territoire national. Là, le plasticien-poète-éditeur du K’A se brosse un portrait pour enjamber les années qui ont fait de lui un ours bien léché. André Robèr, le bien-aimé.
Parmi les bouquins reçus en cascade ces derniers mois alors que 2008 prenait la tangente pour laisser place à l’an 9, “Un ours sous les Tropiques” a retenu notre attention. D’une part, parce qu’il émane d’un dalon poète qui cultive les bonnes recettes pour ne pas vieillir tout à fait idiot, et d’autre part, parce qu’il ravigote les souvenirs d’une créolité qui a trouvé toute sa crédibilité de l’autre côté de la mer, via ses éditions K’A. On l’aura compris il s’agit d’André Robèr dont nous avons un peu “bâché” l’actualité ces dernier mois et qui continue, nonobstant, à publier ses petits bijoux émaillés de poésie et, pour sa prose à lui, de dessins et autre lavis dont il a le secret. Car cet enfant de la Plaine-des-Palmistes a tous les talents et, comme il dit, “expérimente aux frontières du plastique et de la langue”. En guise de voeux réciproques, petit couplet en forme de coup de projecteur et de coeur sur les derniers écrits qui aggravent son K’A dans la collection Astèr sous cet intitulé quasi autobiographique “Un ours sous les tropiques”. Et Mister Robèr de nous dédier à sa manière un autoportrait pétri de sensualité, d’esprit, d’amour et de fantaisie qui ne surprendra certes pas ses amis. Ou comment on arrive à survivre dans la mère patrie quand on débarque de la Réunion sans a priori, mais avec un solide appétit de vie sans avoir la moindre envie de jouer les moutons, mais en faisant tout de même quelques concessions pour s’adapter, accepter d’être aimé et de renvoyer l’ascenseur pour transmettre des idées frappées au coin du bon sens (ce qui n’est pas une mince affaire quand on vient d’un pays où l’on marche à l’envers). Le copain de Julien Blaine a le sens du verbe et l’apanage des alliages en arts majeurs qu’il triture avec bonheur depuis des années, passées à appréhender les mystères d’une Terre emplie de mirages qui, toujours, le ramènent à ses rivages. Ceux de ses îles en Catalogne ou à la Réunion. Voilà des années que l’on se promet d’aller voir comment ça se passe chez lui et sa dulcinée. Son “Ours sous les Tropiques” confirme cette envie et nous en apprend de belles sur ce rimeur de fond qui, comme l’homme sans chemise, ne peut vivre heureux que les doigts de pieds à l’air depuis qu’il a découvert sa vraie pointure, sachant que “l’ours ne porte pas de chaussures” !
Marine Dusigne
“Un ours sous les Tropiques” d’André Robèr aux éditions K’A, dans toutes les bonnes librairies, rayon Réunion. A noter que André Robèr exposera dans quelques mois à la Grande Halle de la Villette des “Fonnkèr pou lo zié” dans le cadre de l’exposition “Des îles et leurs mondes” d’avril à juillet 2009.
Bio express
Né le 21 juillet 1955 à la Plaine-des-Palmistes dans une famille de colons, André Rober, après une scolarité écourtée, suit les cours de l’école de l’Eau et de l’Électricité au Port où on le pousse à passer le concours EDF et à partir en métropole dès 1974 (à son corps défendant). Quelques années plus tard, il entame ce qu’il appelle son “initiation artistique et sociale… l’art étant la société, l’art étant une manière de s’engager contre une société, pour la société”. Art et engagement se trouvent dans son parcours, comme dans son œuvre, indissociablement liés. Rencontre en 1980 avec les peintres de Barbizon et découverte que Courbet “a sauvé le Louvre pendant la Commune”. Il en déduit que le Louvre (c’est-à-dire la culture) n’appartient pas qu’à ceux qui l’ont obligé à passer le concours EDF et à quitter l’île, mais lui appartient à lui aussi. André Rober entame alors en 1982 des études d’art plastiques qui se termineront par l’obtention, en 1988, d’un D.E.A. sur l’art dans la rue, l’art sur les murs. Il travaille toujours chez EDF, mais crée en même temps à Marseille où il a été muté. Là-bas, il comprend l’importance de sa langue créole en découvrant la poésie contemporaine dans toutes les langues. Il décide d’aider son île et d’entretenir sa “réunionnité” en investissant le champ culturel au gré d’expositions, organisation de kabars-poèmes, travaux plastique autour du 150ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage, peintures sur le thème du marronnage, etc. En 1999, après avoir entendu des “métro” dire que “la culture réunionnaise n’existe pas”, il décide de créer les éditions K’A qui mettent en valeur les poètes contemporains de la Réunion.
Cette page a été imprimée à partir de l'adresse :http://www.clicanoo.com/index.php?page=article&id_article=199421

lundi 5 janvier 2009

In gran lané Bonèr pou 2009

Tiens voila 2009 qui pointe son nez
Tout blanc si par malheur on vit dans le nord de l’Europe
La neige
Mon dié singnèr i arèt pa tonbé dopi gran matin

En 2009 on continue…
An 2009 nou arkontini

Les Editions K’A ont dix ans cette année une année pour faire le point sur ce que nous avons fait depuis ce tant et lancer des pistes pour la suite.
Des rendez-vous pendant cette année

Le salon du livre de Paris bien sur
Les nuits atypiques de Langon en Juillet 2009
Et en Octobre à la Réunion
On prépare le programme.

K’A nora dizan an 2009, linstan pou argard kosa nou la fé épisa kosa nou pouré fé ankor pou mèt an lèr la kiltir Larénion.
Nou va rotrouvé
Salon liv Pari
Nuits Atypik Langon
An Oktob Larénion
Nou prépar sa nou va dir a zot dan pa lontan
Tout ça c'est pour les éditions en ce qui me concerne il y a l'exposition à la Villette et des tas de rendez-vous par ci par là que vous trouverez bien sur sur le blog.
Nou artrouv
André Robèr

dimanche 7 décembre 2008

Article de Stéphane Hoarau sur maloya.org


Démavouz la vi

France, K’A / Grand Océan, 2008.

kr.

Anon vwar an liyn : Editions K’A


Sak i koné pa Danyèl Waro, lèv la min ! Mi wa na pwin pèrsone i bouz... Ma présant’ lo liv alor, pa lo bonome !
Tout’ domoune la fine alé in kabar Danyèl i koné boug la i yèm bien, souvandéfwa, larg in kozé : « La lav an lwil i koul / dann ravine / vinn in lil / i siny dann lam la mèr / vi rèv in vouv i anval / lo rèv Eva... ». Avan, si ou té voulé lir lo bann mo la, ou té devé alé trap lo cédé Danyèl, Foutan Fonnkèr. Ou va di a mwin : ousa i lé lo problème ? Té in lokazion ékoute a li ; lé vré !
Mé astèr, na in zafèr lé an plis lé gadianm. Zédision K’A la sort’ in ré-édision (lo promié lédision i romont’ a 1996), é anndan lo liv-la ou artrouv in bon paké lo bann kozé Danyèl, in bon paké son bann fonnkèr, dopi Batarsité, ziska zordi : « Kér Loran », « Bayoun », « La météo », « Banm kalou banm », « Tine blouz », étousala...
Tout’ son bann fonnkèr lé may-mayé ansanm anndan in liv i done in lokazion ardékouv in lot manièr son fason kozé : lo bann tèks lé ar-fagoté par li minm an trwa morso : « Vanz vanzé », « Fonnkér lamour », épisa « Péi boulouzé, péi somansé ». Na in lot parti lo liv - pou sak i konpran pa tout’ lo kozé Danyèl... - i kri « Farfar bann mo Danyèl Waro », é ki ésplik dé-trwa mo konm bardarin, détamann, kasanfèr ou... démavouz.

Mi razout’ in dèrnié zafèr : Démavouz la vi lé aranzé èk in léktir Félix Marimoutou i vien arsplik in kou kansa, komansa sonm poukwésa Danyèl la fagot’ liv la (léstré) :

« Ecrire, c’est aussi rendre hommage à ce peuple réunionnais marqué par une histoire terrible, une histoire de l’inhumain et qui, malgré tout, a su rester humain. Pour ce faire, il faut retourner les signes comme on retourne la langue qui de “mavouz” devient “démavouz”. retourner la malédiction du bâtard en emblême du monde créole, monde essentiellement bâtard. Ecricre, c’est détordre le bois tordu de l’humanité. »

zedi 4 désanm 2008, sanm Stéphane Hoarau

20 désanm 2008 fèt kaf

Kolektif sort dovan

Gonm pa nout mémoir !
Zansèt la done anou in lang, in péi, la fors, la dinité. Anon lévé po nout ti péi. Anon détak la lang kont rasism i kraz anou dan limigrasion.

Poukwé in kozé lo 19 désanm ?

• Nou la bézwin nout lèspri lé klèr po lo 20 !
Di sak na po di, lo ban problinm réyoné (déor..), kwé nou va fé èk nout lang kréol ? La rényon, out péi ? li lé in départman mon frèr, mon sèr !
• Anon sobatkoz !
Dioré laba Bras-Panon si la tèr groblan na dé troi zour dsa kamion –lapèl la kraz kazbanon doubfas. Kazbanon zèsklav, nout granpapa, nout granmonmon, na minm po désèrtin zot prop papa, monmon la koni sa.
• Alon sant in pé maloya po banna, mazine zot soufrans, ziska zordi zot trouv pa repo.



• La Grande Chaloupe sé landroi tout nasion la pas andédan, na in vilaz i avèy dési nout mémoir tèrla. Anon koz-koz si zarlor-la.
• Anon kabar tousala marmay !
Sak i vé aral zot bèrtèl manzé, anvoy azot.

Kozé lo vandrodi 19 désanm 2008 / 18h à 22h à la Maison Verte
127 rue Marcadet
75018 PARIS

Métro line 12 : Lamarck ou Jules Joffrin
Sak i organiz : Kolèktif SORT DOVAN
Po ékri anou : fetkaf@orange.fr
Po sone anou : 0680881650

lundi 1 décembre 2008

Exposition Anne Van der Linden à PUBLICO


Exposition Exposition Exposition
Anne Van der Linden Peintures & Dessins Librairie PUBLICO du Monde Libertaire 145 Rue Amelot 75011 Paris
à partir du Mercredi 10 décembre 2008
Vernissage le mardi 9 décembre 2008 à partir de 18H
PUBLICO ouvert du lundi au samedi de 14 à 18h 30
Tel : 01 48 05 34 08

lundi 24 novembre 2008

André Robèr Expose à Kréyol factory



Une exposition d'art contemporain sur la diversité des mondes créoles dans un espace scénographié de 2800m² au coeur de la Grande Halle.

Du 7 avril au 5 juillet 2009

Guadeloupe, Guyane, Haïti, Jamaïque, Martinique, Île Maurice, Porto Rico, République Dominicaine, La Réunion, Trinidad

Que signifie être caribéen, caribéen-haïtien, caribéen-jamaïcain, ou encore français de Martinique, de la Réunion ou de Guyane ? Au-delà d’une histoire commune marquée par la traite, l’esclavage et la colonisation, comment penser ces multiples identités ?

Pour la première fois, une exposition d’art contemporain rassemble des artistes autour de ce thème.


60 créateurs originaires des Caraïbes, de l’Océan Indien ou des diasporas européennes et Américaines… livrent leur vision de la diversité des mondes créoles dans un espace de 2800m2 au cœur de la Grande Halle.

Un parcours rythmé par des installations plastiques, des œuvres picturales et littéraires, des ensembles photographiques et des films documentaires.

Regard inédit sur la richesse et la diversité de ces territoires, KRÉYOL factory est une fabrique de sens, celui à donner au mot créole.

Avec : Jean-Yves Adelo, Thierry Alet, Jane Alexander, Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla, Lyle Ashton Harris, Jane Evelyn Atwood, Jack Beng Thi, Mario Benjamin et les artistes de la Gran' Rue: André Eugène, Celeur, Jean Herard, Frantz Jacques dit Guyodo; Jean-François Boclé, Terry Boddie, Ernest Breleur, Alex Burke, Tony Capellan, Patrick Cariou, Renée Cox, Patrice Cujo, David Damoison, Jean-Luc de Laguarigue, Jean-Ulrick Desert, Polibio Diaz, Sokari Douglas Camp, Claudine Doury, Thierry Fontaine, Phyllis Galembo, Yo-Yo Gonthier, Leah Gordon, Daniel Goudrouffe, Stanley Greene, Marina Guttiérrez, Prince Jeanjo, Valérie John, Louis Juste, Mathieu Kleyebe Abonnenc, Audry Liseron-Monfils, Marcos Lora Read, Miguel Luciano, Alex Majoli, Susan Meiselas, Pierrot Men, Nicolas Nabajoth, Wendy Nanan, Pepon Osorio, Bruno Pédurand, Bruno Peinado, André Pierre, Marcel Pinas, Jorge Pineda, Belkis Ramirez, André Robèr, Sentier, Philippe Thomarel, Thierry Tian-Sio-Po, Michel Vanden Eeckhoudt, Patrick Vilaire, Limber Vilorio, Kara Walker, Fred Wilson, Frantz Zéphirin, Wilhiam Zitte.

Sur Daniel Honoré par André Robèr le 12 novembre 2008 à l'ARCC

A la fin lo sobatkoz lot zour navé isi l’ARCC èk lo romansèr Malgas Jean Luc Raharimanana Tito la di amoin :
« Asoir sé lo promié foi mi antan André Robèr koz fransé »
Alors asoir moin la ékri lo modékri mi sa di an kozman.

Asoir èk Daniel Honoré nou doi koz dosi nout « lang tété »
son manir mèt lo far pou fé paradaz kan li fé fonnkèr
Son manir rouzir kan nou fé koz ali dosi la po nana minm i oubli bann mo i komans par K
Son manir done anou lèr kan nou fé nout shanté
Son manir fé bès anou la tèt dann palantasion èk légliz
Son manir fé lèv anou lo poin pa asé souvan daprémoin
Son manir fé kri anou kan nou fé lo siportèr

Navé Stéphane Hoarau lété i dévé fé lo prézantasion Daniel Honoré
Lo zarboutan kosèr kréol la Rénion
Lo militant politik la ni in militan kiltirel
Mé Stéphane la bash anou, li na tro travay. Zot i koné souvandéfoi kan i travay ou lé pa la pou souf si la plime.

Daniel Honoré kisa i lé :
Tout domoun la anvi fé in zès pou la kiltir la Rénion i koné ali.
Tout kréol la Rénion la pokor perd la bann èk son lang i koné ali.

Asoir nou sa pa rogard
lo rakontèr zistoir
Lo romansèr,
lo militan.

Mé tèt in pé tou sa an minm tan pou mazine in domin pou nout lang tété.

Kan ou rakont zistoir an kréol ou lé militan
Kan ou ékri roman an kréol ou lé militan
Kan ou fé in lémision èk Carpanin Marimoutou épisa Jean François Sam Long si « RFO » lété apèl Karoliv ou lé militan
Kan ou sa mont koman kréol lé né si la radio lé militant osi sa.
Kan ou sa travay lofis la lang kréol alork tout bann rotrété i sa bat karé an kar ou lé militan.
Militan lé kan ou oubliy pa kisa ou lé, ousa ou sort épi kosa ou gingn mét ansanm pou fé avans sat ou kroi.

Mé asoir nou koz dosi la lang koman li pé bouzé.
Koman nou pé fé bouz ali
Tout bann zartis i kont si la tèr la fé koz langaz ; la fé koz la lang ; la tord la lang. La bat ali atèr.

Mé zamé sat i apèl in lavangard la gingn fé sat bann pèp kréol la fé èk la lang.
Mèt an lèr in kozman né dann plantasion, né dann la soufrans.

Nou la trouv lo manir fagosit nout lang tété pou konprann anou. Nout lang la pri bann rédizilon pou énèt, grandir, lèv la tèt, marshé, kouri.
Ala li la
Dopi in paké-d-tan 1977 nana dé troi dalon la mèt ansanm pou propoz in manir ékri nout lang tété. Zordi nana 3.
Domin nora inn, lé vré.

Carpanin Marimoutou i ékri si la kouvertir « Zordi an kasé Brizé » Alain Armand lavé ékri dann lané 70 dé liv lété apèl « zordi » et lot « kasé brizé »
Nou la rosort lé dé an 2004 sou lo tit « zordi an kasé brizé »

Alin lavé in rèv
Li té mazine fé tas manir fé an sort la lang kréol la Rénion domoun té arèt gognard sa sinonsa avoir la ont koz ali. Dann tan-la, té i ansèrv nout lang sirtou pou fé ri, sinonsa pou rakont la bétiz. Kisa té kapab maziné nou narté kapab ansèrv ali pou shant lamour, pou di la révolution, é sirtou pou ékri sak nou lavé anvi di.
Pou ariv ziska la, konbien kasébrizé la fé ?
Zordi, nana bonpé liv an kréol la Rénion : fonnkèr aou, téat aou, zistoir kourt aou, kont aou, roman aou.
dann tout so bann modékri, kontant pa ékri sak bann kozman i di : i pous la lang pli dovan.
Zordi Alin i rèv touzour ; mé li lé pi tousèl. Bonpé domoun lé anparmi
Amoin osi mi rèv : arèt pa ékri, Alin. Mèt ansanm ziska toultan.


Minm si Alin i fé pa tout sak nou voudré pou nout lang zordi
Lé vré zordi va trouv piès zè-d-rol an liv
Fonnkèr an liv
Roman la Rénion an liv

Rès anou in paké-d-shomin èk takon kot ; in ta-d-kontour pou kasé pou fé pou grandi nout lang, pouk nou gingn lèv la tèt minm dann fénoir.

Fo asiz soubasman, mèt zarboutan anlèr na rienk 50 an nou fé sa an sérièr.
Fransé lo tan i kont pi dopi lo tan li la di « sa la lang diplomatik »
Lang diplomatik ou kroi minm, lo fransé kolonial i marsh pi. Langlé lé kashièt pou bat ali a tèr. Domin sastrouv sar lo shinoi oubiensa portigé.
Somanké akoz li lantrin perd la bann li vé pa rokonèt li lé pa an tousélaz annsi lo bann tèr li kontrol.
Nana bask, breton, loksitan, katalan, korse épisa in takon kréol.

Somanké akoz lo bann gouvernman la Frans (A la Frans, A la Frans) i vé pa arkonèt nana dot lang annsi la tèr li kontrol ; fransé la fine pèrd la bann minm.

Limazinèr sa i gingn pa fé minm èk in lang dominé.
Apré in paké-d-tan, baton la kol la fine pozé partou pouk nou oubliy nout lang èk kisa nou lé.
Nana la pat la may toutsuit dosi, nana i tash manir trouv in kontour pou réshapé.

Lo manir réshapé épisa rès dobout sré anparmi sa
Zoué anparmi oubiensa an tousélaz èk grap lo mo
Ekri an zékli, an gazon épisa an takon
Fonnkozé, konnkézé pou pous lo rèv pli loin
Fagoté liv pou mèt ansanm pou songn limazinèr
Maziné in méné, in silon, in karo, in péi, in domounité
Fé sobatkoz ou sobatkozé

Ala dovan zot nana in zarboutan la bouzé pouk la lang i bouz. Oubliy pa sé sat i ékri i gingn fé bouz la lang ankor.

Mé nou lé télman kontan nout lang, nou la apri koz fransé ékri fransé minm, défoi minm i apèl anou « poète, écrivain de la francophonie ».
Avèk sa kosa ou fé ?
Tout sak nou gingn, mé oumoin sak nou gingn minm si zournal i vé pa nout kozé, minm si la radio i vé pa nout kozé.
Fo rès dobout kanminm la di.
Akoz nou lé domoun.
Episa profit akoz kan lo péi sar in misé sar tro tar.
Asoir na oir koman nou pé si nou vé fé grandi ankor la lang. Fo pa nou oubliy nou lang i vien labitasion ; kosa navé, nana ankor dann bordaz labitasion la Rénion :
Pié shandèl
Sa i mont défoi tèlman gran anlèr konm pou dir :
Moin lé la
Nana in takon bourzon i pous parsikoté i rodovien pli gran ankor lo promié.

La lang lé konmsa minm si ou ansèrv li pé grandi
Si nana 10 20 romansèr i ékri an kréol li va bouzé.
Si nana in poigné romansèr i zoué èk la lang konm Jean Louis Robert konm dot nout lang va bouzé osi.
Si nana 3 4 7 fagotèr liv konm K’A la lang va lèv ankor plis li va grandi osi.
Na ékout Daniel si tout sak li fé pou pous la lang kréol la Rénion,
Episa nou va fé in sobatkoz èk li.

André Robèr

mercredi 12 novembre 2008

Questions autour de la post-francophonie Colloque à l’Université d’Aarhus Les 27 et 28 novembre 2008 Danemark

Littérature-monde ou littérature tout court?
Questions autour de la post-francophonie
Colloque à l’Université d’Aarhus
Les 27 et 28 novembre 2008



PROGRAMME

Jeudi 27 novembre
Président de séance : Steen Bille Jørgensen

10h00 Introduction par Sébastien Doubinsky

10h30 Michel LeBris : ”Littérature-Monde: origine et enjeu du terme”

Pause

11h00 Svend Erik Larsen : ”La littérature locale est globale et la littérature globale est locale”

12h00 Déjeuner

Président de séance: Sébastien Doubinsky

13h30 Abdourahman Waberi, ”Français, donc francophone”

14.15 Jeanne Bénameur : ”Le franchissement: péril fertile de la langue”

Pause

15.30-16.30
Table ronde consacrée au thème de « Littérature et mondialisation »



Vendredi 28 novembre
Président de séance : Sébastien Doubinsky et Steen Bille Jørgensen

10h00 Pierre Cherruau : ”Comment écrire dans le continent de l’oralité?”

10.45 André Robèr, ”Colonialisme et esclavage: les origines du Créole et de sa littérature”

Pause

11.00 Jørn Erslev Andersen, ”Littérature-monde, un paradigme à potentialités”

mercredi 5 novembre 2008

Rencontre et débats avec l' écrivain Daniel Honoré

L'ARCC présente : Couleur Saphir N° 122
Rencontre et débats avec l' écrivain Daniel Honoré
sur le thème :Pourquoi et comment enrichir le lexique du Créole réunionnais ?
Propos introductifs de André Robèr, éditeur (K'A)
Mercredi 12 novembre 2008 à 19 h
Association Réunionnaise Communication et Culture
162 bis rue Pelleport 75020 ParisMétro Télégraphe - Ligne 11 / Bus ligne 60 - arrêt Borrego


Doit-on craindre une francisation totale tant dans le domaine lexical que dans celui de la syntaxe et de la grammaire pour le Créole réunionnais ?Quelles menaces planent sur celui-ci ? Quels sont les moyens à mettre en oeuvre pour éviter une repidginisation de notre langue maternelle ?Nous sommes tous, Réunionnais de la diaspora inclus, concernés car la langue créole est l'élément constitutif de notre identité et le centre vital de notre culture. Entrée libre sur réservation Courriel : arcc2@wanadoo.frSite : http://www.arcc.asso.fr

jeudi 23 octobre 2008

Emmission radio libertaire 13 novembre 2008

RADIO LIBERTAIRE 13 novembre Entre chiens et Loups 20h 30 22h
Région parisienne 89.4
Internet MP3 qualité ADSL : http://ecoutez.radio-libertaire.org:8080/radiolib.m3u
MP3 qualité modem : http://ecoutez.radio-libertaire.org:8080/radiolib-modem.m3u
OGG qualité ADSL : http://ecoutez.radio-libertaire.org:8080/radiolib.ogg.m3u
OGG qualité modem : http://ecoutez.radio-libertaire.org:8080/radiolib-low.ogg.m3u

André Robèr anime l’émission
Actualité de l’érotisme et du libertinage

Maïna Lecherbonnier, écrivaine, blogueuse.

http://mainaphrodite.canalblog.com/


Fredéric Bourgeade, RATP, libertin, amateur d'art, blogueur

http://lesvieuxsinges.canalblog.com/

Dita, blogueuse, nouvelle libertine

http://dita.over-blog.com/

Michel Debray, peintre érotique
Blog Arts érotiques : http://poilnet.erog.fr/
SITES :
http://m_debray.club.fr/ LE POILNET DANS LA MAIN(Peintures érotiques et expressionnistes de Michel Debray et de Clovis Trouille) :http://perso.club-internet.fr/m_debray

" extrait " de la soirée Kabar K'A

mardi 26 août 2008 20:42

Médiathéque du Port Ile de La Réunion extrait du texte d'André Robér Edition K'A Didier Ibao (comédien)

Lecture de Isi tout domoune lé kréol

mardi 14 octobre 2008

Île en île - 10 ans !
sp

Île en île ; dix questions pour dix ans

Questions pour Thomas C. Spear à l'occasion des dix ans du site

propos recueillis par Stève Puig

10 ans pour Ile en ile
allez faire un tour ç'est vraiment bien il parle un peu de K'A bien sur qui fetera ses dix ans l'année prochaine.
Île en île - 10 ans !
sp
Île en île ; dix questions pour dix ans

Questions pour Thomas C. Spear à l'occasion des dix ans du site

propos recueillis par Stève Puig

Le 12 octobre 2008 est officiellement le dixième anniversaire du site
Île en île, lancé en 1998.

Pour l'occasion, je vous invite à lire un entretien qui fait un bilan du
chemin parcouru, partage quelques moment forts et donne une idée des
choses à venir :
http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/docs/10ans_ile-en-ile.html
"Dix questions pour dix ans"
Questions pour Thomas Spear à l'occasion des dix ans du site Île en île,
propos recueillis par Stève Puig.

Merci de circuler l'information, et l'invitation à (re)découvrir des
centaines d'auteurs, de :

Haiti, Martinique, Guadeloupe, Guyane

Maurice, Réunion, Comores, Madagascar

Nouvelle-Calédonie, Polynésie

Le moment de l'anniversaire est propice pour faire une nouvelle visite
au site pour «fouiller» dans ses archives. Il y aura de nouvelles vidéos
dans les semaines qui viennent et d'autres suppléments, selon une
évolution suggérée dans l'entretien.

Merci à tout le monde -- vous êtes si nombreux ! -- de votre
participation et contributions à la base de données. Qu'elle trouve
moyen de survivre dans les années à venir.

Thomas Spear



Blog andré Robèr : http://andrerober.blogspot.com/
Site de André Robèr http://a-rober.com
site des éditions k'a : http://www.editionska.com
Blog editions k'a : http://editionska.blogspot.com

lundi 6 octobre 2008

RAHARIMANANA entretien au Quotidien de la Réunion


Je suis journaliste pour le Quotidien de la Réunion. Il y a dix jours, l'un de vos texte, "le canapé" a amené le rectorat à suspendre un professeur de littérature. Je voulais vous faire réagir à ce propos. J'espère que vous pourrez y répondre aujourd'hui pour une parution demain.
- Quels ont été vos sentiments lorsque vous avez appris que l'étude d'une de vos nouvelles , "le canapé" a déclenché une polémique dans un lycée de la Réunion?
Je ne peux pas feindre la surprise, le sujet est difficile : le Rwanda et ses massacres, la femme violentée dans sa chair lors des exterminations de masse. Je sais bien que l'ensemble du recueil de "Rêves sous le linceul" provoque le malaise. Mais pour ma part, c'est entièrement assumé. Je mets des mots sur l'obscenité du monde, sur le scandale des génocides, sur nos silences lâches jouissant de vivre dans des pays dits "nantis", "opulents", "civilisés", sur le spectacle du monde vu à travers la lucarne de la télé. J'étais juste surpris que ce livre revienne en force en ce moment (la publication date quand même de 1998). Mais peut-on vraiment s'étonner dans la mesure où aujourd'hui, une certaine pensée dominante portée par le pouvoir en place se ferme de plus en plus et revisite l'histoire à sa manière ? Je crois juste qu'une censure, au fond, ne fait jamais de mal à un livre, au contraire.
- Le rectorat juge votre texte "tendancieux, polémique et provocateur". Qu'en pensez-vous?
Le rectorat parle-t-il d'une même voix ? J'ai cru comprendre il y a quelques années qu'il y avait eu un projet d'un livret pédagogique pour ce même livre, et ce par le même rectorat... Je ne vais justement pas entrer dans cette polémique stérile. Le rectorat déplace la question sur un autre terrain, je parle littérature et du scandale du monde -le génocide rwandais et autres atrocités mémorables, le rectorat va sur le terrain de la bienséance, de la morale, du politiquement correct. Nous ne parlons pas du tout de la même chose. L'école n'est-elle pas justement le lieu où les lectures du monde doivent survenir ?
- Plus que le texte en lui-même, le rectorat reproche au professeur sa démarche: il a demandé à ses élèves d'étudier ce texte seul chez eux. A-t-il commis une erreur de méthodologie?
Plus que la censure, ce qui me dérange profondément, c'est que le rectorat ait pris cette décision après une plainte d'un parent... Société de délation ? Mais quel pouvoir donne-t-on à ce parent d'élève ? A-t-il plus de compétence que ce professeur en matière d'enseignement ? Quelle est la confiance qu'on accorde à nos professeurs ? Ne peut-on pas se fier au professionnalisme de cet enseignant ? Il connait ses élèves. Il a sa méthodologie. Il prépare ses cours. Ce n'est pas à moi de dire s'il a fait une erreur de méthodologie ou pas. Je suis écrivain, pas inspecteur de l'éducation nationale.
- Des élèves de seconde, âgés en moyenne de 15 ans, sont-ils assez armés pour comprendre le message contenu par ce texte?
L'école forme des enfants à comprendre le contenu des textes. L'âge ne signifie rien en soi. Il y a des enfants qui comprennent plus tôt que d'autres. Et je ne pense pas qu'ils soient aveugles ces enfants à qui ce professeur a donné ce texte, ils savent que le Rwanda a existé, que la Shoah a eu lieu, il y a l'Irak, il y a l'Afghanistan, la Palestine... ils savent que le monde des adultes est scandaleux, que des crimes se perpetuent dans le monde et que beaucoup d'adultes ferment les yeux. La censure est une initiation pour être un homme sociable parfait et respectable. A 15 ans, je pense qu'on peut comprendre ce texte. Quel adolescent n'a pas eu ses lectures interdites ? J'ai lu "J'irai cracher sur vos tombes" de Boris Vian à 13 ans. Le drame, c'est qu'on a vidé d'idées la tête de nos enfants. Leur donnons-nous assez de lectures, assez de livres ? Et ces parents qui se scandalisent pour tel ou tel livre, ne pouvaient-ils pas en profiter pour aborder le sujet avec leurs enfants ? Partager un peu de la lecture du monde, de la vie, avec leurs progénitures. Ont-ils assez lu ? Ouvrent-ils assez les yeux ?
- Aujourd'hui le prof suspendu s'expose à une sanction pouvant aller jusqu'à l'exclusion définitive. Jugez-vous qu'elle serait excessive?
C'est là le scandale pour moi. Quel serait le motif ? Faire lire un livre serait un crime ? Ce serait très grave et très significatif comme message. Le rectorat a-t-il réellement ce droit ? Ce serait pour le coup une réelle injustice. L'année dernière, j'ai été en résidence d'écriture dans un lycée de Saint Denis (93) en métropole. Les professeurs ont fait lire entre autres mon recueil "Rêves sous le linceul". C'était une résidence d'écriture en concertation avec l'éducation nationale. Dans nos latitudes océanes, on n'aurait donc pas le droit d'aborder certains sujets ? Deux poids, deux mesures ? A Madagascar, le régime qui prenait le pouvoir avait brûlé la bibliothèque familiale en 2002 (voir mon livre "L'arbre anthropophage"), aujourd'hui, dans un pays démocratique -vraiment ? la France, je suis confronté à la même question : faut-il brûler les livres ?

dimanche 5 octobre 2008

A propos d'un ours sous les tropiques

Samedi 16 août 2008

Le poète André Robèr a publié en mai
« Un ours sous les tropiques » aux Éditions K’A
Extrait:
« Longtemps j'ai cru chausser du 42
Arrivé en France en 1974 par un beau mois d'avril, il a fallu se chausser, puisque cela se fait paraît-il. On doit s'acclimater à la civilisation qui vous accueille, en prendre quelques signes.
Fallait des chaussures, fallait une pointure
" 42 " dis-je
Le résultat ne se fit pas attendre.
Mes pieds s'abîmèrent très vite à avoir mal au pied droit Jusqu'à ce jour de 2006 où j'écris ces lignes. Je mis ce résultat sur l'inadaptation des chaussures françaises à mes pieds. Un jour de 1991 Marseille (cours Belsunce) j'essaye des chaussures de sport, une des premières que j'ose essayer.
Je découvre que je ne chausse pas du 42 mais bien plus. Déjà du 43 c'est pas mal.C'est bien des années plus tard que je m'aperçus que je chaussais du 44. »
site Africultures : www.africultures.com - que nous remercions
et éditions K'A: www.editionska.com

"Un ours sous les tropiques" Editions K'A 163 pages 15 € ISBN : 2-910791-57-2
Lecture-critique d'Alain Gnemmi

« Bien entendu, le titre est humoristique. L’oeuvre se refusant au lyrisme de l’autobiographie représente une poésie au ton direct, à l’abri des verbigérations salonnardes. Poésie facétieuse, maîtrisée. Dans une certaine mesure, en rupture avec les Carnets d’un retour au pays natal publiés en 2003. André Robèr communique sa joie de vivre, son esprit frondeur, sa volonté de concilier créole et français parlés à la Réunion.
Rescapé d’une génération qui s’est assagie, qui s’est même “embourgeoisée” dans son île, l’artiste poursuit presque seul sa démarche à Ille sur Têt, près de Paris.
Avec Un ours sous les tropiques, la poésie sonore s’honore d’une contribution inspirée, dépourvue d’excès, débarrassée de la glossolalie simulée d’universitaires tenus pour brillants, qu’on ne peut sevrer du topoï maternel.
André Robèr vit et écrit droit dans ses “pompes”. Il chausse du 43. Pour notre plaisir et pour celui en particulier, de la jeune génération réunionnaise, il “court de découverte en découverte”.. »
bonne lecture
salut amical de toute l'équipe des éditions ASPECT à André Robèr

jeudi 2 octobre 2008

André Robèr préfère répondre par les arts

Regroupement familial ? ADN ?
André Robèr préfère répondre par les arts
Quand un plasticien se mêle de poésie, on parle deux fois plus d’images. Quand l’artiste se fait éditeur, ça donne des livres, plein de livres. Les éditions K’A publient aussi André Robèr l’iconoclaste.
Francky LAURET

POÈTE sans foi ni loi, André Robèr aime dans ses livres à jouer des mots et des images. Il se compromet à nouveau dans le genre fonnkèr-foto avec “Ala inn, ala dé, ala mon la dé inn”, phrase-image qui, d’un coup de dés, joue avec les chiffres, joue avec les lettres, pour décliner et dénoncer toutes les formes de fichage.
Pamphlet
Dans la même forme que « Akoz in sinmil i sa pa siprim lo azar », André Robèr lève le doute sur la moindre inauthenticité : ce nouveau recueil passe de diverses sécrétions, au code barre, à toutes les cartes d’identification... réaction pamphlétaire face à l’amendement Mariani sur les tests ADN adopté par la commission mixte paritaire du Parlement. Il s’agit de l’article 111-6 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.
Rêve de liberté
Le bras d’honneur passe par une démonstration d’abord fantaisiste, mais passant toutes les bornes pour dénoncer encore une fois les marquages dont nous sommes la cible, pour abattre les barrières... pour amener le rêve plus loin. Le simple rêve de liberté.
Francky Lauret
source Témoignages 30 Septembre 2009
http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=32705

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Pwu kosa nou lé la, Pourquoi un blog

Pou kozé, pou alé pli vit. Pou bann dalon i kas la blag dosi mon travay épisa dosi sak mwin lantrinfé.
Pour parler pour échanger plus vite. Pour que mes amis échanges sur mon ravail et sur ce que je fais.
Sak i koné pa mon sit i gingn trap ali la
Ceux qui ne connaissent pas l'adresse de mon site peuvent le trouver la
http://www.a-rober.com/
Sak i koné pa ladres zédisionka alalila
http://www.editionska.com//

Bibliographie de André Robèr

Fonnkèrs

Fonnkèrs pou lo zié

Ouvrages collectifs, revues

Etude sur les écritures d'André Robèr / Entretien

Lectures indiaocéanes Essais sur les francophonies de l'Océan Indien Daniel Henry Pageaux Librairie d'Amérique et Orient Jean Maisonneuve Paris 2016 ISBN 978-2-7200-1214-3 Pages 314 à 318

Mange Monde N°10 Cordes sur Ciel 2016 Editions Rafael de Surtis (ISBN 978-284672-398-5) Entretien Pages 65 à 81

Enregistrements audio

  • Le Grand os no 1" CD audio inclus Edith Azam André Robèr
  • Tout domoune isi lé kréol " CD audio André Robèr collection Poèt Larénion no 14 DCC28 Improvisations musicales "Cathy Heyden"

Participations festivals de poésies

  1. Urgence Poésie #2 juillet 2016 Lodève https://poetpsy.wordpress.com/2016/07/01/urgence-poesie-lodeve/
  2. 4a festival de otono de poesia y del libro Grenada Spain
  3. Kabar pou Alain Lorraine Théâtre les Bambous Saint Benoît 3 octobre 2015
  4. Kabar K'A pour les quinze ans des éditions K'A Théâtre les Bambous Saint Benoît octobre 2014
  5. Festival de la parole poétique Quimperlé mars 2014
  6. Poésie Marseille octobre 2012
  7. Festival Perforeilles Théâtre le hangar Toulouse 2011
  8. 3 décembre 2010 Kabar K'A Théâtre du grand marché St Denis Réunion
  9. 18 mai 2009 Lecture pour la MCUR "Kréyol factory"
  10. 10 octobre 2009 kabardock le port Réunion Kabar K'A pour les dix ans des éditions K'A
  11. 18 juin 2008 Jazz au zèbre Paris (performance avec Hélène Breschand et Thierry Balasse)
  12. Janvier 2006 Cave poésie Toulouse
  13. Juillet 2005 Festival de Lodève
  14. Octobre 2004 Maison des provinces de France (cité universitaire) Paris
  15. VAC Ventabren Art Contemporain Plusieurs lectures
  16. 2004 kabar K'a ARCC Paris
  17. Café Julien Marseille 27 mai 1998 kabar poèm
  18. 17 mai 1997 Poésies et frontières (Menton)
  19. Juillet 1998 Poétiks de Manosque
  20. 25 octobre 1996 Aspect de la poésie réunionnaise CIPM Marseille

Participations expositions de poésies visuelles

2015 2 ème Biennale de poésie visuelle Galerie (13) TREIZE Ille sur Têt France

2015 1ère biennale de poésie visuelle in Mato Grosso do sul Brazil http://www.flims.org.br/miragens.html

2014 Exposition de poèmes visuels Festival de la parole poétique Clohars Carnoet France

2013 1 ère Biennale de poésie visuelle Galerie (13) TREIZE Ille sur Têt France

2009 Kréyol Faktory La villette Paris

2003 VAC Ventabren Art Contemporain Ventabren France

2002 Biennale poésie visuelle France Japon Galerie Oculus Japon

2002 Ecole des Beaux arts La Réunion

2002 Karo kozman Art sénik La Réunion

Catalogues peintures, dessins

Livres d'artistes